Cabinet de recherche et d’études en design au service des transitions sociales et environnementales. Association de loi 1901 à vocation pédagogique et économique.

Design en transition

Manifeste écrit par Morwena Novion en Mai 2021

	Le site de Brest de l'École européenne supérieure d'art de Bretagne propose au sein de son option design le Master mention Design de la Transition labellisé par le Ministère de la Culture en 2018. Ce programme de recherche, désormais intitulé Design en transition, favorise le développement de projets  pluridisciplinaires1 ancrés dans la réalité des conditions économiques, sociales, environnementales de leurs territoires d'exploration.
	De part son origine et sa localisation dans une école d'art (situation tout sauf négligeable), cette formation n'a ni vocation ni légitimité à résoudre, fusse par les moyens du design, les questions d'ordre énergétique ou plus généralement écologique. Elle n'est pas au service immédiat de politiques locales ou nationales, voire d'initiatives privées et industrielles, mais bien plutôt un « laboratoire » plus expérimental et plus humble où s'échafaudent des scénarios ouverts. La recherche par les moyens d'un design en transition aura le souci d'analyser les situations diverses et inattendues d'anticipation des mutations comportementales, sociales, industrielles aussi bien que domestiques, urbaines ou rurales dans le contexte général du réchauffement climatique voire de l'anthropocène et des crises écologiques émergentes. 

	« À une époque ou les questions environnementales sont devenues centrales, où les questions de production ne peuvent plus être pensées sans mener une réflexion sur les ressources nécessaires au projet et les déchets qui en résultent, le Design de la transition cherche à repenser les pratiques du design en intégrant ces préoccupations et en s’intéressant particulièrement aux dynamiques locales des territoires. »2 
	
	Comment le design peut-il nous aider à repenser nos modes de vie ? À mieux appréhender notre rapport au vivant ? À repenser le vivre ensemble ? À prendre soin des autres, de nous-mêmes, des non-humains ? Peut-il nous aider à anticiper le monde de demain ?
	Ces réflexions s'enracinent dans le temps long de l'enseignement artistique à l'école de Brest. La date de 2018 pourrait laisser entrevoir une orientation opportuniste au vue des crises récentes, ou d'une recherche de singularité à tous crins. Loin s'en faut. Cette « mention » nouvelle dans sa dénomination prolonge une approche portée par l'école depuis... presque son origine il y a plus de cent ans. Soit d'un enseignement artistique – a priori incongru dans un milieu défavorablement marqué par la présence navale militaire et les pontons du bagne – attentif à son environnement. 
	Forteresse maritime située aux confins de l'Europe, Brest connaît depuis la plus haute antiquité un destin militaire et maritime. Le cardinal de Richelieu marqua la physionomie de sa « ville aimée » en créant l’arsenal. De l’arsenal devait naître un foyer artistique réunissant dessinateurs, peintres, sculpteurs, architectes, unissant leur talent à la construction et à l’ornementation des navires. Plus tard, en 1907, la municipalité décida de créer des cours artistiques municipaux destinés à la jeunesse populaire de la ville. L’école est donc à la fois l’héritière directe de ces cours artistiques mais aussi des cours de dessin et de sculpture inaugurés dans les arsenaux brestois dès le XVIIe siècle afin de parfaire la formation des architectes de la construction navale. L’enseignement de l’art, ici comme ailleurs, s'est depuis régulièrement renouvelé en profondeur pour mieux s'adapter aux réalités et aux exigences sociales, voire chercher à les anticiper. 
	Et à l'orée des années 2000, l'évidence m'était alors apparue de souligner qu'à travers la diversité des propositions présentées par les étudiant.e.s, « le Design est moins affaire d’emballage plaisant que réflexion véritable sur nos modes de vie. [...] Ils.elles adoptent une position à rebours de celle d'un design associé à l’industrie au service d'un objectif consumériste, et plus volontiers dans le sillage d'un design plus souvent critique de la société marchande. Pour afficher aujourd’hui [promotion juin 2001] leurs préoccupations sociales, en n’hésitant pas à s’engager du côté des économies solidaires, à s’interroger sur la place accordée aux technologies, à repenser les modes de relation entre les individus ou le rôle du citoyen dans la société. Ils démontrent que le.la designer est en priorité au service de ses concitoyens [...]. Un Design contestataire en quelque sorte apparaît, vraie force de propositions d’alternatives imaginatives à la normalisation des mœurs et des usages. L’utopie n’est pas absente de ces propositions bien qu’elle ne doive pas s’entendre au sens d’un rêve inaccessible. Elle participe bien au contraire de la révélation de ce que demain sera fait. [...] Ils s’attachent à redonner un rôle responsable à l’individu et à l’aider à réinvestir son environnement, domestique ou urbain, à repenser sa relation à l’autre. [...]. »3 
	L'option Design n'a donc cessé sous une appellation ou sous une autre d'élaborer une réflexion critique et imaginative des modes vie existants en explorant les réalités sociales et économiques de son territoire dans sa diversité et ses complexités. Sous son nouveau label, la formation vise à « appréhender notre territoire de vie en partant de la capacité des communautés à anticiper et à s'adapter aux changements, [...]. Chacune des phases [du] projet design doit permettre le développement des capacités d'adaptation collectives et être un vecteur fort de réinvention et d'innovation. »4 

« La compréhension de ce monde ne peut se fonder que sur la contestation. »5
	La pédagogie au sein du Master se construit à partir de modules fondamentaux : 
    • s'inspirer du « vivant »6 pour élaborer des hypothèses innovantes
    • l'approche circulaire du projet : envisager les éléments d'un projet comme ressources afin d'interroger le cycle de vie des produits et des services, la réversibilité des matériaux et des mises en œuvres
    • l'investigation autour des matériaux éco-responsables : impact mesuré des projets, utilisation de matériaux issus de la biomasse d'origine animale ou végétale...
    • la rétro-innovation afin de valoriser ou revitaliser des solutions existantes 
    • la transdisciplinarité : addition et hybridation de compétences, de savoir et de savoir-faire extérieurs au champ de l'art ou du design  
	Cet ensemble d'acquisitions méthodologiques s'agrègent dans un large champ théorique identifié à la contestation. Contestation au sens de positionnement conceptuel visant une analyse critique des enjeux de société. La contestation doit donc être ici comprise à la fois comme base éthique et mode de raisonnement. Au sens d'outil d'une relative humilité : apprendre à remettre en question les certitudes, les a priori, les préjugés, les prêts-à-penser de toutes sortes et de tous ordres. Si le design en transition s'énonce et se construit à partir du postulat de l'anthropocène, examine avec indulgence la collapsologie et autres théories de l'effondrement, il ne cherche en rien, nous y avons déjà insisté, à offrir des solutions clés-en-main estampillées d'une quelconque vertu écologique pro domo. Veille, vigilance et discernement doivent rester les maîtres mots de la recherche et de l'expérimentation. 
	Au sens encore où le Design plongent ses racines aux sources de communautés ou d'artistes précurseurs d'une tendance communément désignée sous le terme – peut-être mal à propos – de décroissance. Le terme recouvre plutôt une objection à la croissance7, c'est à dire à la doxa de l'économie capitaliste. Il fait référence à l'édification d'une société basée sur la frugalité ou la sobriété heureuse, réduite aux besoins essentiels. Le courant de la décroissance ne prône pas la récession mais un choix assumé de rupture pour produire autrement, consommer différemment, réinventer les liens sociaux et j'en passe. 
	À ce titre William Morris, le théoricien des  Arts & Crafts, connaît depuis quelques années un retour en grâce8. Jusqu'à sa disparition prématurée en 1896, il avait multiplié textes et conférences où il pourfendait allègrement et savamment l'ineptie des produits manufacturés pour satisfaire de faux besoins, la laideur des habitats contemporains dénaturant les espaces ruraux, l'organisation aliénante du travail au sein des manufactures ou encore la concentration des capitaux. Il a développé une pensée à l'équilibre entre une condamnation sans appel de la valeur travail dans le droit fil des écrits de Marx mâtinée de l'orientation communaliste de la Commune de Paris et des écrits de Fourier, et un idéal social nostalgique de l'ère pré-capitaliste, l'Angleterre du XIVe siècle. S'il n'adhérait pas à la révolution par les armes, il  formait le vœu d'une société où « [Le travail] [serait] devenu une agréable habitude [...] [qui] procure un véritable plaisir des sens, c'est-à-dire qu'il est fait par des artistes. »9 Nouvelles de nulle part10 dresse les contours d'un pays idéal où les industries qui aliènent les ouvriers et fabriquent des ersatz, et les usines nauséabondes qui polluent l’air et les rivières ont disparu. À la place a surgit une société plus juste, plus égalitaire, dans laquelle l’avidité et les rivalités ne sont plus de mise. Une société décente11 où les individus ne sont plus humiliés et qui ne produit plus de déchets. Une communauté proche d’une forme d’anarchie intégrale où règne la liberté totale de production et de répartition. L'art et la vie y sont réconciliés, comme le travail et le plaisir. La tentation cependant d'un refuge idéalisé dans un passé volontairement héroïsé affleure à la lecture de ses romans « féériques »12. Ces écrits-là vont entériner le portrait d'un Morris bucolique et naïf au détriment du rhéteur rompu au débat politique qu'il avait su être. Son relatif échec à réformer durablement la vie quotidienne de ses contemporains ne saurait masquer sa réelle réussite théorique de réconciliation des théories de Marx et du socialisme romantique français.  
	Les objecteurs de croissance, présents ou passés, prédicateurs d'un mode vie frugal incarnent par bien des points une figure positive de la contestation articulée à l'Utopie. Imperceptiblement s'impose au cœur de cette constellation foisonnante la personnalité de Diogène13. Le philosophe cynique s'employa dans les cités grecques à un mode vie radical jusqu'à l'arrogance et la provocation fustigeant tout ce qui n'était pas immédiatement utile à sa simple survie. Un mode vie délibérément obscène où se revendique le courage de toute vérité. La persécution constante des vagabonds (ses avatars populaires) hostiles au travail enrégimenté orchestrée par l'Église et les États modernes accrédite l'idée d'une position intenable aux regards des sociétés (capitalistes) modernes engagées dans la seule accumulation des richesses. Une marge où se rejoignent les objecteurs du travail quantifié et les hérétiques. Ainsi la naissance des FabLabs aux États-Unis en 2000 recouvre à la fois la forte tradition des Arts & Crafts dans l'enseignement artistique à Boston et celle plus ancienne des Shakers. La petite secte quaker dissidente fondée par Mother Ann Lee en Angleterre, s'installât sur le territoire américain en 1774. Regroupés en petites communautés rurales vivant en une drastique autarcie frugale, les Shakers vont concevoir et produire les objets strictement utiles et pratiques à leur quotidien rustique. Où la sobre utopie religieuse en totale rupture avec les normes sociales14 rejoint les attendus d'une conception aux accents fonctionnalistes purs. Le sens et la fonction de chaque objet résident dans son usage. « Tout objet peut être qualifié de parfait s'il remplit exactement la fonction à laquelle il est destiné. »15 
	Le contestataire dans sa version primitive ou plus moderne jouit ou est aliéné par son crâne isolement. Le pas est ainsi vite franchi de la solitude à l'île et de l'île à l'utopie. De l'Utopie dans sa version de critique politique radicale autant que l'espérance d'un lieu d'entente cordiale de l'humanité. En 1516 Thomas More cartographia une île « paradisiaque » absolue antithèse de l'île d'Angleterre et essaima un fructueux principe. Réelle ou imaginaire l'île propose une alternative sociale fertile, celle par exemple des pirates des Caraïbes, vagabonds des mers hostiles aux États. De la seconde moitié du XVIIe siècle au premier quart du XVIIIe siècle, les flibustiers vont tenter une réforme inédite sous l'influence des dissidents religieux et autres radicaux de la Révolution anglaise, quand il n'en furent pas eux-mêmes des acteurs persécutés à outrance par la Couronne britannique. Les authentiques aspirations libertaires à ce nouvel ordre sans classe de pirates, tous promis au gibet, survivent en une version romancée à travers le mythe de Libertalia16.
	Au large de Brest, des îles il n'en manque pas. Sauf que l'île paradisiaque, l'île du Bonheur, peut vite se métamorphoser en île du cauchemar. L'île d'Ouessant, autrement nommée « l'île des femmes » ou « l'île d'épouvante », se condense en une forme d'oxymore. Tourné sur l'île de Bannec à quelques encablures d'Ouessant, le somptueux film de Jean Epstein17 exalte la plus frustre des frugalités avant d'en dévoiler les périls. Régulièrement, le site exceptionnel de l'île devient le cadre d'une expérimentation concrète dans le cadre du Master. La viabilité de scénarios alternatifs et résilients peuvent s'y éprouver efficacement à travers différents projets ou ateliers. L'utopie à l'épreuve de la réalité âpre des îles bretonnes sera peut-être alors source de désenchantements mais aussi celle d'une réflexion enrichie de la confrontation à la réalité du site. 
	Le design en transition s'adosse ainsi à un arrière-plan théorique où la contestation (utopique) prédispose à l'élaboration narrative (fictive) comme à l'analyse de terrain. Passer du rêve au réel. Et inversement. 

	Fin mars 2020. La marche du monde est passée en mode dystopique. Désormais la planète vit sous la menace permanente et invisible autant que potentiellement mortelle d'un coronavirus inconnu ou presque jusqu'alors.18 Mieux que Fantômas, il étend son ombre maléfique et mortifère à la planète tout entière et plonge l'humanité dans une angoisse latente dans l'espérance de traitements efficaces ou d'un vaccin salvateur. Scientifiques et médecins seraient nos ultimes remparts avant une disparition lente et irrémédiable de l'espèce humaine. Au milieu du XIVe siècle la Peste noire décima en quelques années plus d'un tiers de la population européenne. Dans son sillage étaient arrivés les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse (Conquête, Guerre, Famine, Mort)19 qui pourraient aussi bien se nommer Famine, Misère, Maladie et Mort. Bref, désastre et désolation dont les effets se firent encore sentir un siècle et demi plus tard. Le plus évident étant un effondrement démographique qui eut des conséquences aussi diverses que sévères. Parmi elles, une intolérance grandissante jamais aussi puissante auparavant à l'encontre du contrôle des naissances exercées par les femmes20. Tout comme une persécution mieux organisée, ciblée, des oisifs de tous poils. Les réfractaires au travail sont désormais débusqués, dévalorisés, réprimés par de nombreuses stratégies variées et complémentaires. Il faut mettre au service de la production tous les bras encore valides à n'importe quel prix, et plutôt le plus bas. En un mot comme en cent, La terrible Peste noire aura fait le lit du Capitalisme moderne21. 
	Contemporains du chef-d'œuvre de Dürer, les conquistadors dans le sillage de Christophe Colomb débarquèrent sur le « nouveau » continent américain et semèrent à leur tour effroi, famine et mort. Acolytes aveugles des exactions sanguinaires, les virus et bacilles véhiculés « innocemment » par les soldats de Cortès vont presque anéantir les populations locales. 
	« Les Indiens furent victimes d’un ennemi invisible que les Espagnols transportaient dans leur souffle et dans leur sang. Les Européens abritaient en effet dans leurs pharynx, leurs bronches ou leurs tubes digestifs des germes qui étaient devenus insignifiants pour eux, par suite d’une longue coexistence. »22 
	
	Les rares survivants de ces épidémies létales n'auront sans doute la vie sauve qu'en fuyant toujours plus loin devant les conquérants, se terrant au plus secret lointain dans des zones à peu près inaccessibles. Soit la mise en pratique intuitive d'une prise de distance efficace – distanciation sociale – comme alternative salvatrice. Mais l'effondrement démographique eut là encore bien lieu. La contamination inéluctable fut également un échange épidémiologique : la variole contre la syphilis23. « Il apparaît ainsi que deux phénomènes épidémiologiques se sont « croisés » de part et d’autre de l’Atlantique. »24 
	Le spectre de l'effondrement épidémiologique est là toujours présent même si ses agents mortels prennent récemment plus volontiers la forme de zoonoses. Avec une accélération fulgurante activée par des échanges internationaux constants. La cause – si elle n'est pas identifiée à coup sûr – pourrait en être l'intensification de la déforestation dans certaines régions du monde. Avec pour conséquence par exemple la raréfaction de l'habitat des chauves-souris porteuses de coronavirus et de leur proximité toujours plus immédiate avec des zones urbanisées pour le dire vite. Soit une intensification exponentielle de l'exploitation des ressources naturelles aux fins de rendements productifs qui semblent faire fi de toute sécurité sanitaire élémentaire. 

	Comment éviter le scénario du pire qui nous guette peut-être25 ?
	
	Si les designers ne sont les messies sauveurs ni d'aujourd'hui ni de demain, nul doute que l'actualité épidémiologique tout comme celle de l'exploitation intensive de nos ressources accréditent plus que jamais la nécessaire recherche d'une transition par les moyens du design.
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1- À la croisée du design, de l'art, des sciences et des sciences de l'homme.
2-  Manuel Irles & Xavier Moulin, présentation du Design de la Transition, Rotterdam, 2018
3- Morwena Novion,  préface exposition des diplômés DNSEP Design Brest juin 2001, « Fin de série / Ricochets », centre d’art Passerelle, Brest, octobre 2001
4- Manuel Irles & Xavier Moulin
5- Internationale Situationniste, cité par Anselm Jappe, in Guy Debord, Paris, 2020, p. 37
6- cf. Baptiste Morizot, Sur la piste animale, Arles, 2018. Préface de Philippe Descola
7- cf. Serge Latouche, Les Précurseurs de la décroissance, Paris, 2016
8- cf. par ex. : Clément Homs, William Morris, père et utopiste de la décroissance (1834-1896), http://forum.decroissance.info 
9- William Morris, Nouvelles de nulle part, Paris, 2008, p. 151
10- Roman socialiste utopique publié pour la première fois par William Morris en 1890
11- L'adjectif est de William Morris
12- La Plaine étincelante (1890), Paris, 2017 ; La source du bout du monde (1896), Paris, 2016 ; Le Lac aux îles enchantées, (posthume 1897), Paris, 2018 
13- Né à Sinope à la fin du Ve siècle av. J.C. - mort à Corinthe vers 320-24 av. J.C.
14- Jusque dans les recommandations alimentaires. Les shakers préconisent un régime peu carné. Adoption du strict célibat, interdiction du mariage et de la procréation
17- Précepte shaker cité par Wend Fisher, in Les Shakers. Vie communautaire et design avant Marx et le Bauhaus, cat. expo., CCI, Paris, 1976, p. 21
18- Colonie de pirates supposée fondée dans l'île de Madagascar, racontée par D. Defoe dans son Histoire générale des plus fameux pirates, 1724
19- Finis Terrae, 1929
18- Le SRAS-CoV-2 (Coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère), ou sous la forme de son acronyme anglais COVID-19 (Coronavirus disease 2019) ou maladie à coronavirus 2019
19- cf. Albrecht Dürer (1471-1528), xylogravure, 1496-1498
20- Pratiques abortives. cf. Sylvia Federici, Caliban et la sorcière, Paris, 2014, p. 77
21- op. cit., p. 86-87 notamment
22- Nathalie Brown, « Choc et échange épidémiologique : Indiens et Espagnols au Mexique », PUR, 2015, http://openedition.org/6540 
23- L'épidémie de variole à Barcelone en 1493 aurait une origine « américaine » avant de répandre en moins d'une décennie à l'ensemble de l'Europe, cf. idem, op. cit.
24- Idem, op. cit.
25- cf. Jared Diamond, Effondrement. Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie, Paris, 2006, p. 138 notamment.